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1er mars : Albin, évêque et confesseur
(470-550) Originaire de Vannes, il devint évêque d’Angers dont il est le patron. Il stigmatisa avec énergie les mariages incestueux, fréquents chez les grands seigneurs qui, à l’époque mérovingienne, n’hésitaient pas à épouser leur soeur ou leur fille. Il sut se dresser devant l’injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Il promut le troisième concile d’Orléans pour la rénovation de l’Église en Gaule.
7 mars : Perpétue et Félicité
Perpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave. Elles avaient toutes deux demandé le baptême à l’évêque de Carthage. En 203, sous l’empereur Septime Sévère, elles furent arrêtées à Carthage avec de jeunes catéchumènes, Sature, Saturnin, Révocat et Secondule. Félicité était enceinte et Perpétue, jeune mariée, allaitait son enfant. Félicité mit au monde une petite fille dans sa prison.
Trois jours après la naissance, elle était martyrisée et l’enfant fut adoptée par une chrétienne de la ville. Comme leurs compagnons, Perpétue et Félicité furent livrées aux bêtes du cirque ou à une vache furieuse, enveloppées dans un filet. On les acheva en les égorgeant.
12 mars : Grégoire Ier, dit le Grand
(Ne pas confondre avec Grégoire XIII pape en 1572, auteur du calendrier grégorien). Né vers 540, mort le 12 mars 604, il est vénéré le jour de sa mort, mais sa fête fut déplacée au 3 septembre. Docteur de l’Église, auteur des Dialogues, principale source sur la vie de saint Benoît, il est l’un des quatre Pères de l’Église d’Occident, avec saint Ambroise, saint Augustin et saint Jérôme.
Devenu le 64ème pape en 590, il réorganise l’Église romaine, fixe la liturgie, perfectionne le chant ecclésiastique, réforme la discipline ecclésiastique, propage l’ordre bénédictin, envoie des missionnaires en Angleterre.
21 mars : Benoît
(480 ou 490-517) Jeune noble de Nursie en Ombrie. A 15 ans, on l’envoie à Rome faire ses études. Il retourne à sa caverne de Subiaco où des disciples viennent le rejoindre. Il les organise en prieuré et c’est ainsi que naît la Règle bénédictine.
La jalousie d’un prêtre les en chasse, lui et ses frères, et ils se réfugient au Mont-Cassin qui devient le premier monastère bénédictin. Il y meurt la même année que sa soeur sainte Scholastique. Emportées au Moyen Age d’une manière assez frauduleuse, ses reliques sont désormais sur les bords de la Loire, à Fleury-sur-Loire, devenu Saint-Benoît-sur-Loire. Moins de cinquante ans après sa mort, Grégoire le Grand écrivit son histoire et propagea sa Règle. Saint Benoît est saint patron de l’Europe, messager de la paix. Les abbayes de La Réole et de Saint-Ferme étaient des abbayes bénédictines.
25 mars : Annonciation
L’archange Gabriel annonce à Marie qu’elle enfantera le fils de Dieu.
En parcourant nos archives : « ça s’est passé en mars … »
- Au début du XVIIe siècle, les troubles issus des guerres de Religion se poursuivent, malgré l’Edit de Nantes de 1598 et l’ordonnance du 27 juin 1600 autorisant le culte protestant à Bazas, La Réole et Monségur.
- 19 mars 1621 : Construction d’une petite galerie autour du clocher. BB7 et E supplément, 3257, p. 411. Le clocher de l’église Notre-Dame devient tour de guet.
- 6 mars 1629 : Les jurats de La Réole demandent 10 tailleurs de pierre ou maçons et 16 manoeuvres pour démolir le château de La Réole. BB8 et E supplément, 3258, p. 412. Richelieu ordonna, le 4 janvier 1629, « la démolition et rasement entier du donjon, murailles et tours du château de La Réole … Octave Gauban, Histoire de La Réole, 1873, p. 238.
- 30 mars 1642 : Envoi d’un député à l’assemblée de Bazas, où l’on doit délibérer sur la proposition de réunir l’Albret à la sénéchaussée de Bazas. BB11 et E supplément, 3261, p. 414. Pendant la Fronde, Monségur restée fidèle au roi, subit les exactions des frondeurs.
- 1 mars 1653 : Les habitants ont toujours été dévoués au service du Roi, ils ont soutenu un siège devant la ville. Deux régiments de cavalerie et un d’infanterie soit une garnison de 1 200 hommes ont, pendant trois mois, « vescu à discrétion dans lad ville, ruiné absolument les habittans et démoly une bonne partye des maisons d’icelle». BB12 et E supplément, 3262, p. 416.
- 15 mars 1655 : Le nombre des maisons démolies par les ennemis s’élève à 64. BB12 et E supplément, 3262, p. 417.
- 21 mars 1700 : La jurade propose aux Capucins un terrain à côté du cimetière pour établir un couvent, ainsi que la chapelle Saint- Michel. (emplacement des écoles et de l’acacia). BB15 et E supplément, 3265, p. 419.
- 3 mars 1709 : Pose de la première pierre du couvent des Capucins. BB15 et E supplément, 3265, p. 420.
- 24 mars 1737 : Inconvénients qui résultent de la réunion des filles et des garçons dans les écoles : « il seroit, assés difficille de ne pas connoître que la confusion des garçons parmy les filles, dans les écoles, n’apporte beaucoup de relâchement dans les moeurs et ne donne au sexe des impressions funestes sur la pudeur, l’honèteté et la conduitte particulière qui lui convient». BB19 et E supplément, 3269, p. 422. Cependant, les jurats feront en sorte que l’enseignement soit donné aux filles par les « Dames » de l’hôpital.
- 12 mars 1769 : Depuis 600 ans, « entre les prérogatives, étoit le port des robbes par les officiers municipaux ». Il est décidé de faire l’achat de 3 robes, l’une pour le Maire et les autres pour les deux échevins. BB23 et E supplément, 3273, p. 426.
N.B. Des membres du GAHMS ont mis sur base de données les transcriptions des extraits des archives de Monségur. Les recherches sont ainsi grandement facilitées.