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1er avril : Marie l’Egyptienne
Marie serait née en Egypte au Ve siècle ap J C. Elle vécut à Alexandrie dans la luxure, se prostituant dans tous les lieux de débauche de la ville. Un jour, alors qu’elle allait avoir 29 ans, elle rencontra des pèlerins qui partaient pour Jérusalem.
Elle décida de les suivre en payant son passage de ses charmes. Ils arrivèrent tous devant la basilique de la Résurrection, mais Marie ne put en franchir le seuil. Désespérée, elle se tourna vers l’icône de la Vierge Marie et la supplia d’intercéder en sa faveur.
Elle put ainsi entrer dans la basilique. Dès lors, elle communia saintement, et partit dans le désert où elle vécut 47 ans, sans rencontrer âme qui vive, aux prises à de pénibles et intenses tentations.
4 avril : Ambroise évêque et confesseur
Célébré le jour de la date anniversaire de sa mort. Né à Trèves vers 340 et mort en 397, évêque de Milan de 374 à 397. Docteur de l’Eglise, il est l’un des quatre Pères de l’Église d’Occident, avec saint Augustin, saint Jérôme, et saint Grégoire le Grand.
Il est connu en tant qu’écrivain et poète. Il est aussi l’un des protagonistes des débats contre l’arianisme. C’est auprès de lui qu’Augustin d’Hippone se convertit au christianisme.
11 avril : Léon pape
Saint Léon Ier le Grand, pape de 440 à 461, et docteur de l’Eglise. Né en Toscane ou à Rome, entre 390 et 400. À la mort de Sixte III (pape de 432 à 440), le19 août 440, Léon est en Gaule. Sa réputation et son influence sont si grandes qu’il est élu pape par le peuple romain. Il rentre à Rome où il est sacré le 29 septembre.
En 443, il rassemble à Rome de nombreux évêques et prêtres pour mettre en garde contre les sectes. Il rencontre Attila en 452 à Mantoue, persuade le conquérant de faire demi-tour, mais en 455, il lui est impossible d’empêcher le deuxième pillage de Rome par les Vandales. Léon Ier meurt le 10 novembre 461.
13 avril : Eufémie ou Euphémie vierge
Sainte Euphémie est née à Chalcédoine, en Bithynie (nord-est de la Turquie) vers 284 ou 303 , de parents fortunés et chrétiens.
Selon les légendes, elle connut diverses tortures desquelles elle réchappa grâce à sa foi : on la fouetta avec des verges de fer ; on étira ses membres délicats ; on alluma un fourneau plein de poix, de soufre et d’étoupe, mais, protégée par des anges, elle n’y fut pas jetée ; on l’attacha à une roue pour lui briser les os et les mettre en pièces, mais c’est la roue qui fut brisée ; on la jeta au milieu des bêtes féroces qui selon certains auteurs, se baissèrent devant elle, selon d’autres la déchirèrent ; en dernier lieu, elle fut percée par un glaive, en 305.
Elle est qualifiée de «mégalomartyre», très grande martyre, tant elle subit de supplices ! Bien que totalement oubliée de nos jours, elle figure également au 16 septembre comme dans le Martyrologe de Saint-Germain-des-Prés, ainsi que aussi dans le calendrier du Livre Velu.
14 avril : Tiburce et Valérien martyrs
Fiancé à sainte Cécile, converti par elle le jour de leur mariage, saint Valérien fut baptisé par le pape Urbain. Saint Tiburce et saint Valérien furent condamnés à mort, parce qu’ils donnaient une sépulture aux chrétiens massacrés. Avant leur supplice, en 260, ils convertirent Maxime, chargé de les exécuter. Dans l’Esclapot, Tiburce et Valérien sont fêtés le même jour ; souvent Maxime est associé à la commémoration de ses deux compagnons.
23 avril : Georges martyr
A Lydda, en Palestine, Georges, un officier originaire de Cappadoce, refuse d’offrir des sacrifices aux dieux de l’Empire romain. Il est exécuté pour ce refus d’obéissance, vers 303. La légende s’empare de lui : il est attaché à une roue suspendue au-dessus d’instruments tranchants, de sorte que, quand on la faisait tourner, son corps était progressivement coupé en morceaux ; il est jeté dans une fosse remplie de chaux vive ; il est brûlé dans un taureau de bronze chauffé à blanc ; il est donné en nourriture à des oiseaux de proie ; il doit avaler du plomb fondu : chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.
A ces fioritures morbides, s’ajoute au XIe siècle, la légende selon laquelle dans la région d’Attalia en Pamphylie, il aurait délivré la fille du roi livrée en pâture à un redoutable dragon. Saint Georges aurait aussi lutté contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. (Dans les représentations de saints terrassant le dragon, saint Georges est à cheval tandis que saint Michel est à pied). Ce dont on est sûr, c’est qu’au IVe siècle, l’empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople.
25 avril : Marc évangéliste
Son évangile, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de saint Pierre, sans doute au plus tard en 70, à l’intention des Romains. L’auteur en serait le jeune Jean surnommé Marc, fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12).
Il accompagne Paul et Barnabé dans leur mission à Chypre. Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l’Asie Mineure. Il préfère rentrer à Jérusalem. Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13). Certains affirment que son corps serait à Venise. Patron des notaires et des vitriers, la date de sa fête n’a pas changé.
28 avril : Vital, martyr
Vital de Ravenne, un martyr au Ier siècle, époux de sainte Valérie, il était le père de saint Gervais et saint Protais. Il fut enterré vivant pour avoir refusé d’abjurer la foi chrétienne, à Ravenne du temps de Néron. Une mosaïque le représente dans la basilique San Vitale à Ravenne, recevant la palme du martyr des mains du Christ.
30 avril : Eutrope, évêque et martyr
On sait très peu de choses de lui, même la date de son épiscopat est incertaine. Premier évêque de Saintes, il a sans doute vécu vers le IIIe ou IVe siècle. Son tombeau devint une des étapes des chemins vers le pèlerinage de Compostelle, ce qui diffusa sa popularité. Considéré comme un saint locale, il ne figure pas dans le Martyrologe de St Germain.
L’église des Esseintes a une statue de saint Eutrope, l’église de Trazits à côté de Bazas, lui est dédiée.
N.B. Les dernières recherches ont amené à rapprocher le calendrier de l’Esclapot de celui du Martyrologe de Saint-Germain-des-Prés qui lui est légèrement postérieur. L’importance du calendrier de l’Esclapot s’en trouve confirmée. M-C Jean